Locarno 2014 : Jour 6

Une journée qui fut très longue sur la fin.

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Voici selon nous la pire journée que l’on ait passé jusqu’à présent à ce festival. Non pas par une expérience quelconque, mais de par la qualité des réalisations présentées. Pourtant, tout avait très bien commencé!

Entretien avec Fernand Melgar.

La Forteresse, Vol de Nuit, L’Abri. Le réalisateur, un géant du genre documentaire, nous a rencontré ce matin et nous avons passé presque une demie heure à discuter et à lui poser des questions sur ces réalisations, ses ambitions, son art.

Puisque nous avons bientôt terminé de retranscrire les autres entretiens, nous espérons traiter celui-ci au plus vite, bien qu’il soit le plus conséquent de tous ceux qu’on ait réalisé jusqu’à maintenant!

Concorso Internazionale : Cure – The Life of Another
Andrea Štaka – 2014 – Suisse/Croatie/Bosnie-Herzégovine
Vu par Mark Kuzmanic et Sven Papaux, rédigé par Mark Kuzmanic

Article complet à lire ici.

Concorso Internazionale : Dos Disparos
Martin Rejtman – 2014 – Argentine/Chili/Allemagne/Pays-Bas
Vu par Mark Kuzmanic et Sven Papaux, rédigé par Sven Papaux

Article complet à lire ici.

Concorso Cineasti del presente : Buzzard
Joel Potrykus – 2014 – Etats-Unis
Vu et rédigé par Mark Kuzmanic et Sven Papaux

Mark:
Quelle déception. Je m’attendais à une sorte de American Hustle en version petit budget et/ou indépendante. Que nenni. À peine notre escroc en herbe laisse entrevoir du potentiel, tout s’effondre. Plus vraiment de scénario, plus vraiment d’action, mais un fétichisme pour Freddy Kruger, des spaghettis et les consoles de jeux vidéo des années 1980. Certainement stupide, le film offre des moments hilarants. Assez pour justifier le tout? Non.

Sven:
Un petit escroc qui se promène avec de faux chèques. C’est la description et l’histoire de Buzzard, rien de grandiose à signaler pour une film étrange et drôle à la fois. Marty a un sale caractère mais son irresponsabilité rend le film absurde. Un long-métrage sans intérêt et ahurissant de bêtise.

Film delle giurie : Latitudes
Felipe Braga – 2014 – Brésil
Vu et rédigé par Mark Kuzmanic

Enfin un film pour sauver partiellement ma journée. Placé dans la catégorie des films du jury, je me suis intéressé par ce film où Alice Braga joue le premier rôle.

En voyant ce film, j’ai pensé à une sorte de Two Lovers brésilien.

Un film habile et gracieux sur l’amour et la passion, avec les conséquences qui s’en suivent. Il s’agit de suivre (du moins en partie) la genèse d’une relation. Le fait de courtiser, d’attirer, de se rencontrer, de se parler, avec les hauts et les bas et les intentions divergentes des personnes concernées, est plaisamment mis en scène, avec une histoire basique, qui a le don d’être facile à suivre.

Nous suivons deux personnages complexes, enfermés dans des dialogues intenses et recherchés. Ils se rencontrent à différents endroits sur terre (différentes latitudes) pour continuer leur adultère.

Les plans sont beaux, capturant les moments avec lumières et ombres, et graphiquement les coordonnées des latitudes des villes sont inscrites dans leur nom, lorsqu’elles sont affichées à l’écran.

Mais au final, il y a une grande différence entre être amants et être un couple. L’interdit et l’excitation ne sont plus là une fois le cap passé.

Piazza Grande : The Hundred-Foot Journey
Lasse Hallström – 2014 – Etats-Unis
Vu et rédigé par Sven Papaux

Une explosion de saveurs défilent sous vos yeux avec ce long-métrage signé Lasse Hallstöm.

Hassan Kadam possède un don inné pour la cuisine. Avec sa famille, Hassan quitte l’Inde et tombe dans un petit village français. Commence alors, la mise en place du restaurant familial.

Mais en face se trouve Le Saule Pleureur de Madame Mallory. cette concurrence va déclencher une guerre entre les deux restaurants.

The Hundred-Foot Journey est une jolie histoire qui expose une palette de saveurs qui vous donneront l’eau à la bouche. Même si le film n’est pas un chef d’oeuvre, la toile de fond est joyeuse et délicieuse. Un bon moment pour décompresser et chercher des idées pour une nouvelle recette. Les amateurs de gastronomie trouveront leur bonheur.

On espère que la qualité va s’améliorer demain, mais cette nuit nous sommes attristés par la nouvelle du décès de l’humoriste Robin Williams. Paix à son âme.

Nous allons de l’avant et nous vous retrouverons demain, chers lecteurs!