l’interview: Kakkmaddafakka

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©MYP Magazine
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Kakkmaddafakka pète la baraque. Cette bande d’ados éternels venant tout droit de Norvège, élue meilleur show en festival espagnol de l’année 2012 a compris que l’important dans la vie, c’est d’être heureux et de se marrer avec les gens qu’on aime. Leurs shows en sont la preuve vivante, très vivante. Sur scène on les voit sauter, danser, s’amuser comme des petits fous. Tout cela sans pour autant délaisser une musique très tubesque et bien construite, inspirée de toute la culture Populaire des 40 dernières années, qui vous fait bouger du début jusqu’à la fin.

Cette interview retrace notre rencontre avec cette équipe de joyeux lurons à l’Arenal Sound Festival en août 2013.

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Hello les gars, c’est cool de vous rencontrer ! On a vu hier sur wikipedia que vous avez joué à Montreux, au Festival de Jazz en 2009 ?! On est trop déçus d’avoir raté ce concert, on vous a découvert juste trop tard. On habite juste à côté de Montreux ! Comment était ce concert au Jazz Café ?

Axel: Oh vous venez de Montreux ?! Excellent ! On a adoré jouer là-bas. C’est d’ailleurs un des concerts clé de notre carrière. Le public nous a très bien reçu. Et tu sais, pouvoir mettre sur ton CV que tu as joué au Festival de Jazz de Montreux, l’un des festivals les plus connus et réputés dans le monde, ça aide vraiment. Il est si légendaire! A ce moment là de notre carrière, ça a grandement contribué à améliorer notre street cred! Avant cela, on n’avait pas des dates partout comme maintenant.

Et c’était vraiment cool, l’un de nous avait son anniversaire, on a bu pour la première fois du champagne dans la chambre d’hotêl, j’ai presque eu envie de porter une Rolex tellement le lifestyle suisse m’a plu.

On a pas mal pu frimer, parce qu’en Norvège si tu dis que tu as joué à Montreux, ça impose le respect!

Tous: Ils chantonnent « We all came out to Montreuuuuuux,… na nana na na! »

L’année dernière on était déjà ici et on a vraiment été impressionnés par votre live. On adorait déjà l’album précédent Hest, on se réjouissait de vous voir le jouer en live, mais votre show dépassa toutes nos espérances. Vous voir sur la programmation de cette année a été pour nous la raison décisive de notre retour à ce festival. Qu’elle est votre recette pour transmettre autant d’énergie sur scène?

Axel: Merci! C’est super sympa! En fait on n’a pas vraiment de recette. C’est un peu nous au naturel. On essaie de respecter nos chansons. On a des bonnes chansons alors on fait tout pour les transmettre avec le plus de positif et de naturel possible. Il faut donner son âme sur scène et les gens comprennent très vite la manière avec laquelle tu as envie de vivre ce moment. A mon avis c’est ça la différence entre un grand artiste et un mauvais artiste. Le grand artiste met toujours son âme.

Oui j’adore car c’est tellement fort, c’est comme une grande fête à laquelle on veut se joindre immédiatement. C’est pour ça que le public espagnol vous a choisis comme meilleurs performers des festivals de l’année!

Oui en effet, c’est vraiment cool!

Parlons de femmes,… Dans Hest, vous parliez presque uniquement de filles, de relations avec des filles, d’amour, etc. Comment vous trouvez les filles espagnoles et plus particulièrement les filles de l’Arenal Sound?

On s’est promené à la plage cet après-midi et elles étaient « Tip-Top »! Nos lunettes se sont transformées en « Pussy-Radar ». On a dû courir dans l’eau pour soulager nos érections! Tu as réussi à chopper un peu toi?

J’ai une copine!

Oh. Désolé. Moi j’essayait de regarder la mer, mais ma vue était prise avant d’arriver à l’horizon.

Revenons à la musique. Dans Hest vous chantiez « Ouuuh I wanna be a gangsta (…) » dans votre nouvel album Six Months is a Long Time, vous avez une chanson qui s’appelle Gangsta No More. Est-ce que c’est représentatif d’une sorte de maturité acquise entre ces deux albums?

Oui en quelque sorte. Mais pour commencer, cette chanson n’est pas écrite par nous, elle est écrite par le producteur: Erlend Øye (Kings of Convenience, The Whitest Boy Alive) Mais c’est une chanson très représentative, comme tu as dit, de ce temps passé depuis nos albums précédents. Elle est un peu plus sophistiquée. Pour nous c’est comme la fin d’une certaine ère. Mais on veut quand même être des Gangstas.

On veut tous être un peu des Gangstas. Pourquoi vous avez changé le nom de l’album (qui devait s’appeler Young) au dernier moment ?

Ce nom était trop… Plat. L’album est très complexe et ce nom ne l’était pas. Il méritait qu’on lui donne plus d’attention. Il y a aussi le fait que beaucoup d’artistes ont eu un album qui s’appelait Young, tandis que Six Months Is a Long Time, c’est plus original.

Dernière question que j’aime poser dans chacune de mes interviews. Imaginez-vous programmateurs d’un festival ou vous pouvez inviter tous les groupes de l’histoire. Qui inviteriez-vous?

The Beatles, Michael Jackson, R.Kelly, Snoop Dogg, Bob Marley, Queen, Chet Baker, un peu de black metal aussi.

Merci infiniment les mecs, je vous souhaite un concert réussi. On sera au premier rang! J’espère vous revoir vite!

 

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Fondateur, programmateur à Décal'Quai (www.lebillet.ch), music enthusiast