Transformers : Age of Extinction (L’Âge de l’Extinction)

Un reboot imbriqué dans une suite, voilà comment se présente ce quatrième volet de la saga de Michael Bay.

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Transformers : L'Âge de l'Extinction, par Michael Bay
En salles le 16 juillet

Rarement suis-je entré avec autant d’appréhension dans une salle de cinéma que lorsque je me suis installé pour Transformers : Age of Exctinction, imaginant ce qui pouvait bien arriver dans les 2h45 de film qui suivaient.

Je ne pouvais pas imaginer que 210 millions de dollars pourrait produire une œuvre aussi pauvre que celle-ci, que ce soit en termes de jeu d’acteur, scénario ou simplement d’idées. Les seuls traits positifs sont la bande-son et les effets visuels impeccables.

Ce n’est pas pour rien que Bay est devenu un meme, personnifiant à lui tout seul les excès des productions hollywoodiennes. Explosions, musique intense et scènes au ralenti, on connaît le style. Mais il faut avouer qu’il le fait si bien qu’on est prêt à lui pardonner beaucoup. Sauf que là, il ne faut vraiment s’attendre à rien.

Certes, certains de ses films sont parmi mes petits plaisirs favoris, comme The Rock, Pearl Harbor ou Bad Boys II, par contre je pensais qu’il serait impossible de réaliser un pire film (au sens large du mot « film ») que Revenge of the Fallen. Là encore, j’avais tort.

Le film est un reboot car il fait fi de tous les personnages humains des films précédents pour laisser place à Cade Yeager (Mark Wahlberg, probant dans son rôle, il essaie clairement de porter le film), sa fille Tessa (Nicola Peltz, qui a joué dans Le Dernier Maître de l’Air, héritière de Megan Fox et Rosie Huntington-Whiteley), et l’amant de cette dernière Shane (Jack Reynor, What Richard Did, Delivery Man). Ils font face à Harold Attinger de le CIA (Kelsey Grammer) et Joshua Jocye (Stanley Tucci, meilleure performance du film), le PDG d’une entreprise de robotique, qui s’allient dans le but d’éliminer les Autobots restants sur terre.

Le film est une suite, car la continuité est respectée depuis Dark of the Moon, avec les Autobots justement en fuite et en cachette, chassés par les humains. Optimus Prime se retrouve en compagnie de Cade et ils s’aideront mutuellement à échapper des griffes de la CIA, non pas pour sauver le monde cette fois, mais pour se sauver eux-mêmes. En effet, Prime est la cible des Créateurs, des êtres puissant venus d’univers lointains qui ont provoqué l’extinction des dinosaures sur notre terre (et en conséquence directe, la création des Dinobots), et qui cherchent à le récupérer.

Chaque nouvel opus fait en sorte que rien de ressemble aux Transformers originaux. Visuellement ou dans l’idée, le nom est tout ce qui reste. Mais il n’existe pas de mauvaise publicité, surtout lorsque le film a déjà plus que doublé son budget au box-office. En parlant de publicité, le film en fait un éventail conséquent pour les voitures (la majorité des Autobots sont maintenant des Lamborghini, des Bugatti ou des Chevrolet concept), pour des enceintes Beats et même pour My Little Pony.

Bref, bravo pour les Dinobots qui sont supers et pour la musique très adaptée signée Imagine Dragons, Hans Zimmer, Skrillex et Steve Jablonsky. Pour le reste, même si vous voulez un film pour se vider la tête, celui-ci est bien trop long et offre peu de frissons.

Noté : 1 / 5

Bande-Annonce

Casting

Mark Wahlberg
Nicola Peltz
Stanley Tucci
Kelsey Grammer
Jack Reynor
Sophia Myles
Li Bingbing
Titus Welliver

Avec les voix de :

Peter Cullen
Mark Ryan
John Goodman
John DiMaggio
Ken Watanabe
Frank Welker

Détails

Date de sortie en Suisse: 16.07.2014
Réalisateur: Michael Bay
Pays de production: Etats-Unis / Chine
Durée du film: 165 minutes
Genre: Action / Science-Fiction

(Images droits réservés)

REVIEW OVERVIEW
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J’ai obtenu en septembre 2013 mon Master de HEC Lausanne et je m'occupe ainsi de la majorité de l'aspect commercial et partenariats du webzine. C’est avec enthousiasme que j’ai rejoint David, Hervé et Sven en mai 2014 pour créer Le Billet, et je me réjouis d'y contribuer dans la durée!