Un noctambule se promène chaque nuit sur la jetée du port où il passe une année sabbatique. Là, il rencontre une jeune femme qui attend l’homme de sa vie. Pendant quatre nuits, ils vont discourir sur la vie tandis que lui tombe petit à petit sous le charme de cette femme. Mais l’amant finit par arriver…
Les vers et les poèmes sont mis à l’honneur pour le film de Paul Vecchiali. La justesse des propos et la douceur des mots promènent le film dans un décor nocturne proche d’un rêve éveillé. Sous des airs de fantasme nocturne, une histoire plutôt cocasse se passe. Un homme et une femme se content leurs histoires pour apprendre à se connaître plus en profondeur. L’un tue le temps dans le port de Saint-Maxime et de l’autre une femme qui attend son amant prétendu.
Si le scénario semble alléchant, le contenu l’est moins. La beauté des textes subliment le film, mais les comédiens semblent lire leurs textes sans s’investir pleinement. Inexpressif, Fedor (Cervo) semble mettre une immense intensité dans ses paroles mais oublie complètement le côté jeu. Du côté de Natasha (Adverbe), la performance est plus naturelle et plus « léchée » . Natasha nous enthousiasmera avec une séquence de danse, d’environ huit minutes, relançant un peu l’ambiance d’un film monotone.
Paul Vecchiali s’emmêle dans sa poésie. La mise en scène, minimaliste, montre que l’accent est porté sur un récit dont la tournure prend l’ascenseur pour l’étage de l’ennui. Restant sur le même ton, Nuits blanches sur la jetée n’envoûte pas et demande même un peu d’envie pour ne pas faire un petit somme. Tiré des nouvelles de Dostoïevski, le long-métrage porte un titre enchanteur mais le titre ne fait pas tout.
Avis : 2/5
Fiche technique
Réalisé par : Paul Vecchiali
Date de sortie : prochainement
Durée : 1h34min
Genre : Drame, aventure
Nationalité : Français
Casting
Astrid Adverbe
Pascal Cervo
Paul Vecchiali