Entretien avec le label Hungry Music : Worakls, N’to et Joachim Pastor

Durant l'étape lausannoise de leur tournée, l'équipe de Hungry Music s'est entretenue avec Le Billet pour parler musique, carrière et motivation!

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Il y a deux semaines, le samedi 27 septembre, se déroulait au D! Club à Lausanne la soirée showcase du label Hungry Music. Si vous avez peut-être déjà entendu ce nom quelque part dans le monde de la musique électronique, les artistes le compostant sont encore plus connus.

Contactée par Damien, le chargé de communication du label, la rédaction du Billet a eu l’occasion de discuter avec Worakls, N’to et Joachim Pastor ainsi que leur manager et ami William. Hungry Music est aujourd’hui en pleine expansion, le label se lançant au travers leur tournée dans différentes actions de communication pour améliorer sa notoriété et apporter au public la vision musicale de ses artistes. Nous sommes ravis qu’ils aient pensé à nous!

Kevin Rodrigues, alias Worakls, est un prodige musical français. Issu d’une famille de musiciens, il apprend le piano dès l’âge de 3 ans. Après avoir étudié au conservatoire, sa connaissance, allant au delà de l’électronique, lui permet de créer des compositions intenses, oniriques et recherchées, puisant leur force dans la synthèse d’une multitude de genres et d’époques.

Avant même la sortie de son premier album, il avait déjà entrepris une tournée mondiale avec des dates sur de prestigieux festivals comme La Nuit Rouge en France ou le Soultech Festival au Mexique, mais aussi dans les clubs plus modestes.

Facebook – https://www.facebook.com/worakls
Soundcloud – https://soundcloud.com/worakls
Spotify – https://open.spotify.com/artist/5RPzPJCg4ER1LzQkorZ31p

Worakls
Worakls

Anthony Favier, plus connu sous le pseudonyme N’to, fait partie de la nouvelle vague d’artistes de la musique électronique ne passant pas par la case DJ, mais se lançant directement dans la production.

Lui aussi est marqué par plusieurs courants musicaux, mais c’est par la musique électronique qu’il réussira à incorporer cette multitude de genres dans des œuvres éclectiques. Des sonorités pointillistes et rapides, ainsi qu’une rythmique tapageuse et travaillée à l’extrême sont parmi ses caractéristiques les plus prononcées.

Facebook – https://www.facebook.com/nto.music
Soundcloud – https://soundcloud.com/ntonto
Spotify – https://open.spotify.com/artist/7ry8L53T4oJtSIogGYuioq

N'to
N’to

Le dernier en date a avoir rejoint l’aventure Hungry Music est Joachim Pastor. Né et élevé à Paris, il est entré dans le monde de la musique à l’âge de 4 ans quand il fut lui aussi inscrit au conservatoire. Son intérêt pour la musique n’a jamais cessé de grandir, et il a joué de nombreux instruments au sein de plusieurs groupes de musique. Encouragé par un de ses professeurs, Joachim a commencé à produire de la musique alors qu’il était encore adolescent.

Depuis quelques années, il commence à jouer dans le monde entier dans des endroits légendaires tels que le Watergate à Berlin ou le Rex Club à Paris aux cotés de ses artistes favoris comme Kollektiv Turmstrasse, Rodriguez Jr, Stephan Bodzin ou encore Sébastien Léger.

Facebook – https://www.facebook.com/JoachimPastor
Soundcloud – https://soundcloud.com/joachim-pastor
Spotify – https://open.spotify.com/artist/6eNOjuJSfKkAvbiGW90AkZ

Joachim Pastor
Joachim Pastor

Propos recueillis par Mark Kuzmanic.

MK : Retour en Suisse ce soir au D! Est-ce qu’une caractéristique particulière se dégage quand vous jouez en Suisse ou en Suisse romande particulièrement?

N’to : J’ai le souvenir d’un bon public, franchement. Pas un public particulièrement « chaud » comparé à d’autres, mais j’ai de très bons souvenirs. Ça fait quatre fois (ndlr : Montreux Jazz, Martigny, Bâle et Lausanne) que j’y viens, donc apparemment j’aime !

Joachim Pastor : J’ai l’impression que c’est un public similaire entre l’Allemagne, la France, la Belgique et la Suisse. C’est cette mentalité d’Europe continentale, proche du « centre ».

MK : A quel point est-ce important pour vous d’être sur scène, dans des clubs, des festivals, et pas seulement de créer de nouveaux morceaux en studio?

N’to : C’est un autre travail. Être sur scène, c’est la récompense quand tu passes des heures en studio. Après tu pourras aller jouer tes morceaux sur scène, et là tu vois concrètement si ça plaît ou pas. C’est là ou vraiment tu te sens proche des gens qui t’écoutent. C’est là où tu partages quelque chose avec eux. C’est clairement un moment où t’es plus proche que quand tu postes quelque chose sur ta page.

« Être sur scène, c’est la récompense quand tu passes des heures en studio. »

MK : C’est donc vous qui gérez vous-même vos propres pages.

Joachim Pastor : Oui. Tout est géré directement par nous en personne, par Hungry Music. Les dates, le management, les tournées, tout est autogéré. Et du coup, grâce à ça, personne n’interfère dans la direction artistique.

MK : C’est parti de cette volonté là l’initiative Hungry Music? Comment avez-vous commencé à collaborer?

N’to : Bien sûr. C’est ça qui principalement nous a animé tous les deux, principalement Kevin et moi. Nous sommes les deux passionnés par tous les styles de musique, autres que l’électro, du rock, au classique et au jazz. On aimerait bien explorer de nouveaux terrains, de nouveaux horizons plus musicaux, plus instrumentaux et se laisser le champ libre.

Worakls : On s’est rencontrés avec Antho il y a trois ans, on jouait sur le même festival, au United à Montpellier. Suite à ça on est devenus amis et on a rencontré William, notre agent, aussi par la suite. Là, pareil, on est rapidement devenus amis.

N’to : Hungry Music n’est pas parti de là par contre. C’est plus récent. C’est parti il y a presque un an maintenant, et depuis neuf mois à peu près il y a Joachim qui s’est joint à cette aventure, et maintenant on est trois artistes à gérer les créations du label. Vu que Joachim est un artiste que Kevin et moi apprécions particulièrement et dont la musique nous parle beaucoup, on a eu envie de développer ça avec lui.

Joachim Pastor : Le point de départ de Hungry Music, c’est vouloir ne pas coller à quelque chose qui existe déjà. De ne plus vouloir faire plaisir à tel ou tel label, à tel ou tel programmateur et d’essayer de rentrer dans un rang. Grâce à Hungry Music, c’est une liberté énorme de pouvoir sortir ce que l’on veut. N’importe quel style, n’importe quelle musique, du moment que ça plait aux trois compères!

« Hungry Music, c’est vouloir ne pas coller à quelque chose qui existe déjà. De ne plus vouloir faire plaisir à tel ou tel label, à tel ou tel programmateur et d’essayer de rentrer dans un rang. Grâce à Hungry Music, c’est une liberté énorme de pouvoir sortir ce que l’on veut. »

MK : Cherchez vous à agrandir le label avec de nouveaux artistes?

Worakls : À terme, ce sera le but évidemment. C’est une recherche constante. Mais on n’est pas pressés de le faire, on veut juste le faire bien. Du moment où on a envie de signer un artiste, on le signera mais on signera la personne, l’artiste, et non pas un de ses morceaux. C’est à dire que l’on veut travailler sur le long terme avec des gens avec qui on s’entend bien, en qui on a confiance musicalement, donc qui ne feront pas qu’un seul morceau qui nous plait bien. Du coup, si demain une personne pareille se présentait à nous, on l’accueillerait avec plaisir, mais si il faut attendre cinq années; on attendra cinq années.

Joachim Pastor : On ne cherche pas forcément à faire grossir le label. En fait, on cherche, oui et non, car on grandit malgré nous. Après, si demain on sort un morceau sur Hungry Music, peu importe l’artiste, qui cartonne vraiment, les gens diront qu’on aura grandi. Si par contre le morceau ne cartonne pas, les gens diront qu’on n’aura pas grandi. Mais ça ne change absolument rien à la conception du label et à notre vision. On continuera à faire ce que l’on aime, et si vu de l’extérieur ça grossit, tant mieux, sinon tant pis! Dans tous les cas, ça ne nous guidera pas. Ce n’est pas un impératif.

N’to : On a déjà eu des propositions d’artistes qu’on aurait pu prendre, juste pour le fait de grossir, tout bêtement. Ça ne s’est pas fait parce que ce n’est pas le projet. Tant qu’on continue à faire ce que l’on aime, forcément on prendra de l’ampleur. Mais pour l’instant, il n’y a que les trois sur le label : Worakls, N’to et Joachim Pastor. On en est à la quatrième ou cinquième sortie en six mois.

MK : Dans la musique aujourd’hui, particulièrement avec l’électro, le partage musical est omniprésent avec internet. Chacun de vous a une page SoundCloud, on vous retrouve facilement sur Spotify. Quel est votre souhait, en tant qu’artiste, quand vous avez terminé un morceau, avant de le partager avec le monde?

Worakls : En ce qui me concerne, il n’y a pas vraiment de « but ». C’est advienne que pourra. C’est-à-dire que lorsque l’on partage, on sait si notre entourage l’aime, mais la réaction du public on ne la voit qu’après.

Joachim Pastor : Il y a un côté très sportif dans tout ça. Comme si la phase de création c’est l’entraînement, et que la sortie d’un disque ou d’une musique c’est la Coupe du Monde (rires). C’est là que c’est important. C’est comme si t’étais un Hermite; tu passes ton temps à composer et à créer ton son parce que c’est ta passion, c’est ce qui t’anime. Mais t’es quand même seul face au processus. Tandis que le jour où tu sors un morceau, c’est le jour où tu te sens prêt, où tu te sens d’attaque pour tester cela face au monde entier. Est-ce que les gens vont être contents, vont-ils aimer?

N’to : Le but n’est peut-être pas forcément qu’un maximum de gens écoutent, c’est aussi d’avoir la reconnaissance qu’on attend auprès de gens dont on a envie d’être reconnus. Auprès de gens que l’on estime, comme notre public qui nous écoute et qui vient nous voir. Donc ce n’est pas forcément de toucher le plus de personnes possible, mais que ce soit reconnu et apprécié à sa juste valeur.

MK : Si on peut classifier la musique en genres et en sous-genres, comment décririez-vous la vôtre?

N’to : C’est difficile à dire, parce que parfois c’est de la techno avec de la mélodie dedans, c’est parfois de la deep house ou instrumental, des fois c’est carrément hip-hop avec un fond jazz chez moi! C’est vraiment difficile de catégoriser tout ça, mais dans l’ordre on peut dire techno mélodique, deep house et electro acoustique de façon générale.

Worakls : Pour moi c’est dans les mêmes lignes, hormis le fait que je fais de l’orchestral aussi. Moins le côté hip-hop par contre sur mes productions.

Joachim Pastor : Pour moi c’est plutôt du côté du pop. Si tu veux, il y a la base électro et techno qui est commune aux trois, tandis que la musique de N’to tourne plutôt vers le hip-hop, celle de Worakls plus vers l’orchestral et celle de Joachim Pastor vers la pop. Et avec ça, je crois qu’on a cité tous les mots-clefs! (rires)

MK : En échangeant quelques emails avec Damien (ndlr : chargé de communication du label), il a mentionné que vous aimeriez toujours toucher davantage de monde. Pour nos lecteurs qui ne vous connaissent pas, décrivez moi une situation, un environnement, une météo, le temps, l’atmosphère idéale pour écouter votre musique pour la première fois!

N’to : Là encore, ça dépend des tracks. Par contre, quand j’interagis et je parle avec des personnes sur internet, des gens qui me suivent et les retours que j’ai, ils me disent qu’ils écoutent tout autant mes morceaux chez eux en soirée pour s’évader et triper, pour se sentir bien. Tu peux être allongé sur le canapé et la musique colle bien. Mais aussi, t’as d’autres morceaux qui collent très bien en soirée et en boîte!

Joachim Pastor : Je pense que si il y avait une compilation Hungry Music avec tous les tracks qui sont sortis, on pourrait faire une chronologie parfaitement adaptée à chaque phase de la journée. Matin, midi, soirée et nuit. On arriverait à trouver un morceau que tu sois motivé à faire la fête, que tu sois fatigué et que tu aies envie de te reposer ou de faire la grasse matinée.

Worakls : On n’a pas la prétention de toucher tout le monde en tout temps, mais on propose à chaque fois des morceaux qui sont différents les uns des autres avec des ambiances différentes, qui reviennent donc forcément à des moments différents.

Joachim Pastor : L’avantage c’est que l’on a nos trois univers différents entre nous. Donc au final, chacun en plus aime toucher à tout. Donc si tu fais la somme de toutes les variations des morceaux que l’on fait de chacun, on pourrait presque toucher tout le monde. Maintenant, ce n’est pas du tout le but. Par la force des choses, quand tu as plein d’influences différentes et que tu as trois personnalités différentes, au final en croisant tout ça, tout le monde peut s’y retrouver.

« Je pense que si il y avait une compilation Hungry Music avec tous les tracks qui sont sortis, on pourrait faire une chronologie parfaitement adaptée à chaque phase de la journée. Matin, midi, soirée et nuit. »

MK : Parce que vous remixez aussi les morceaux des autres, par exemple je pense à Bleu de Worakls qui a été remixée par N’to ou Good Night My Love par Joachim. Vous y mettez chacun votre touche personnelle, votre interprétation.

Joachim Pastor : Oui, Bleu, par exemple, a super bien marché. C’est une track qui a été jouée par plein de DJs dans un mode « nuit », ça a vraiment été un tueur de dancefloor pendant un bon moment. Je l’entendais à des soirées liées en rien à Hungry Music où des personnes la passaient. A l’inverse, quand N’to a fait son remix de Bleu, on ne l’entendait pas forcément passer en soirée, mais par contre je vais chez des gens ou dans des lounges et j’entends sa version. Du coup, au final, on a deux facettes d’une même track avec la vision des deux artistes.

On peut prendre l’exemple aussi d’N’to avec Trauma, où le remix de Worakls ne ressemble pas du tout à l’original.

N’to : Je vais aussi m’attaquer à la chanson Tropics de Joachim, et c’est intéressant de donner une autre dimension au morceau. Je vois cela comme un hommage aussi. Je trouve que c’est intéressant de se proposer de faire un remix, car on est touchés par le morceau original, ou bien la mélodie nous parle. Il y a un petit élément que l’on veut mettre au centre et auquel on veut rendre hommage. C’est fascinant d’apporter notre propre couleur. Et on le fait vraiment parce qu’on pense faire quelque chose de beau sur une piste en particulier et pas les 300 autres que Worakls ou Joachim ont produit, et non pas juste parce qu’on est amis.

MK : Qu’est-ce que vous aimeriez accomplir, individuellement et en tant que label, d’ici la fin de votre carrière?

Joachim Pastor : (immédiatement) Passer sur NRJ Hits.

Worakls : (rires) J’aimerais beaucoup faire de la musique de film pour ma part.

N’to : C’est aussi quelque chose qui m’attire, et c’est difficile d’en placer un par dessus le reste, mais j’aimerais jouer sur scène avec, on va dire ça comme ça, une formation musicale. Des virtuoses au piano, des guitaristes, pas forcément un orchestre au sens que le voit Kevin, avec des violonistes, et cetera, pour moi ce serait une formation classique avec batterie, basse et clavier par exemple, avec des musiciens qui se lancent dans des solos. J’aimerais sentir cette énergie live intense, produite par les musiciens avec lesquels je joue.

Joachim Pastor : Je pense qu’on aimerait tous créer des projets qui dépassent un peu l’univers de l’électro, du clubbing ou du label. Le but ultime en tant qu’artiste je pense, ce n’est pas de se dire que Hungry Music va devenir énorme, ou de se dire qu’on jouera dans les meilleurs festivals. Au final, il faut se dire qu’on fera plein de choses qui ne sont normalement pas associées à la musique électronique, comme par exemple l’orchestrale live de Worakls avec la chorale et les violonistes. C’est de sortir du cadre et se dire qu’on va passer d’artistes électro à artistes tout court.

« [On] fera plein de choses qui ne sont normalement pas associées à la musique électronique, comme par exemple l’orchestrale live de Worakls avec la chorale et les violonistes. C’est de sortir du cadre et se dire qu’on va passer d’artistes électro à artistes tout court. »

MK : Et jusqu’à maintenant, quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière?

N’to : Je suis marqué récemment par un grand festival dans le sud de la France qui s’appelle We Are Together, à Marseille. J’ai joué devant une foule de peut-être 10’000 personnes et c’est une sensation qui te marque. Tu n’as pas le choix en fait, par ce que tu es obligatoirement transcendé par l’événement. En plus c’était à domicile. J’ai des flashs, des moments qui me reviennent parfois quand je suis sur scène. Ce sont des moments vraiment impressionnants qui restent en mémoire.

Worakls : J’en ai vraiment beaucoup, mais du coup, plutôt que de t’en citer un passé, je vais miser sur un événement qui se déroulera tout bientôt. Mon souvenir qui va rester certainement pendant longtemps le plus incroyable que j’ai fait sera pendant ce même festival, ce sera le 31 octobre, à Marseille, et Joachim l’a brièvement mentionné il y a quelques minutes, mais je vais faire mon tout premier live avec un orchestre et une chorale. Et du coup, à mon avis, ce sera le truc le plus fou que j’aie jamais fait. Et il y a un peu de tout maintenant dans ma tête, un mélange de stress, d’appréhension, d’excitation, parce que c’est quelque chose que j’ai envie de faire depuis longtemps et c’est une sorte d’aboutissement. Même si je le considère plus comme le début de quelque chose d’autre. Même si je ne l’ai pas encore vécu, que ce soit en bien ou en mal ça restera mon souvenir le plus intense! (rires) Mais j’espère que ce sera en bien.

Joachim Pastor : Du coup, je dirai le Piknic Electronik à Montréal d’il y a quelques jours (ndlr : le 21 septembre) qui était vraiment génial. Sinon, aussi un excellent souvenir du Montreux Jazz Festival de cette année. Mais les meilleurs souvenirs sont surement ceux qui arrivent!

MK : J’espère que vous y revenez l’année prochaine aussi! Dernière question, quelle est la suite immédiate pour vous?

Joachim Pastor : On a une soirée sold-out à Amsterdam Dance Event pour Hungry Music où 2’000 billets ont vendus deux mois à l’avance. Ça va être notre première soirée pour eux et c’est important d’y être. Sinon, après c’est des tournées, des tournées, et encore d’autres tournées.

Worakls : En ce moment même, là, maintenant, je ne fais pas beaucoup de choses ni de dates pour pouvoir préparer mon live à Marseille, mais après le 31 octobre, après on reprend avec les tournées et on ira en février en Australie.

N’to : Avant ça on a le Canada, le reste de l’Europe et les Etats-Unis, donc on ne va pas s’arrêter. Le reste du temps, enfin, tout le temps, on travaille sur de nouvelles musiques. C’est la priorité en fin de compte!

MK : Merci beaucoup à vous!

Après cet entretien dans l’après-midi, l’équipe retourna se préparer pour la soirée au D! qui fut excellente, avec une ambiance de feu jusqu’au petit matin! Après être monté sur scène en premier vers 23h30, Joachim Pastor enchaîna jusqu’à ce que N’to reprenne la main vers 01h30, avec Worakls pour clore le spectacle en beauté devant un dancefloor bien garni!

Bon courage pour la suite à l’équipe!

La prochaine sortie de Hungry Music sera autour du travail de N’to, avec ses deux morceaux Monkey Man et Minor Swag.

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William, Kevin (Worakls) et Anthony (N’to)