Dimanche 5 juillet se déroulait notre premier périple au Montreux Jazz Festival 2015, avec une soirée dédiée au rock indé américain et belge avec comme protagonistes: Foxygen, The War On Drugs, et dEUS.
Les Californiens Foxygen sont ceux qui m’ont instantanément donné envie d’aller au Lab ce dimanche, car après la qualité de leur We Are The 21st Century Ambassadors Of Peace & Magic, puis plus récemment …And Star Power, j’attendais patiemment de pouvoir les voir en live. Présentant pourtant une formation intéressante sur scène (jolies choristes en robes, chanteur survolté, indéniable bon goût des choix vestimentaires), l’énergie fournie par le jeune groupe pour cracher leur rock des sixties n’est malheureusement pas synonyme de concert de qualité ni de grosse ambiance. Trop tôt, trop fort peut-être, les Californiens peinent à me convaincre.
Le calme est rapidement corrigé par les mastodontes Belges de dEUS. Bien qu’étant le premier groupe de rock belge à avoir eu une reconnaissance internationale, ils sont pour moi l’inconnu de la soirée et j’accours les voir une bière à la main. dEUS réveillent le public du Jazz Lab avec une prestation puissante qui fait monter la température (encore) avant l’arrivée de The War On Drugs. Un concert bien calibré, des compos qui roulent… Les Belges n’en sont de loin pas à leur premier coup et c’est évident rien qu’en les voyant.
The War On Drugs couronnent la soirée avec un concert très beau, d’une précision épique. Les musiciens originaires de Philly nous ont donné l’impression de nous promener en shelby sur des côtes américaines caniculaires (on peut désormais parler de côtes caniculaires de la swiss riviera vu la température de ce 49ème Festival de Jazz de Montreux).
Le moment en or
Under The pressure de The War On Drugs.
Une soirée fort plaisante, qui m’a rappelé la qualité de son extraordinaire des concerts du MJF, d’autant plus appréciable grâce à la précision chirurgicale des musiciens sur scène.
