Jungle totale au Romandie

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La salle était comble, les corps transpirants. Les leds aidant, les visages du premier rang étaient parfois brûlants. La crise d’épilepsie proche à plus d’une reprise. Les babillages en espagnol et en anglais dérangeants. Les coups de coude fatigants.

Oui, je commence ce billet négativement. Mais lorsque l’on assiste à un show aussi puissant que celui de Jungle – qui se produisait au Romandie à guichet fermé mercredi 8 novembre – il faut bien trouver une raison de se plaindre!

Jungle © Aude Haenni

Donc. 22h30 pile, après une attente qui paru durer une éternité, et une première partie groovy en la personne de Gengahr

Gengahr © Aude Haenni

Jungle est enfin arrivé sur scène. Soit Tom et Josh, accompagné de trois musiciens et deux choristes charismatiques, sur un futur nouveau tube, House in LA.

Les British ont enchaîné avec les sons de leur album éponyme: Platoon, The Heat, Accelerate, Lucky I got what I want, Julia, Crumbler, Drops, Busy Earnin’, Time. Les ont entrecoupé de morceaux inédits, nous baladant sur des airs bien funky et entraînants dont ils ont le secret, et nous offrant même une incursion dans un club sinistre de drum’n’bass londonien. Le tout avec aisance. Planant, dansant, chantant.

Jungle © Aude Haenni
Jungle © Aude Haenni

Une heure – bien trop courte – plus tard, le band anglais nous a laissés, déchaînés et éberlués.

Difficile de comprendre comment un groupe tel que celui-ci a pu atterrir au Romandie pour son unique date romande, après s’être produit entre autres aux Docks, à Caribana et au Paléo. Nombreux sont ceux à l’avoir souligné, mais personne ne devrait s’en plaindre, bien au contraire. « It’s fucking crazy! » comme l’a si bien résumé Jungle. Les regards et les sourires échangés sur scène ne nous ont d’ailleurs pas échappé. Ceux-ci ont traduit cette sensation d’assister à un concert particulier.

Aude Haenni