Berlin 2015 : Taxi

3
2178
Image droits réservés / indiewire.com

Entre documentaire et fiction, Taxi arrive comme ça, tout en simplicité. Jafar Panahi fait avec les moyens du bord, des moyens qui lui sont limités, par les autorités iraniennes. Le réalisateur, primé à plusieurs reprises, est censuré dans son propre pays mais profite du support des festivals internationaux. Pas démoralisé pour autant, le réalisateur iranien, instigateur de la nouvelle vague du cinéma iranien, continue à tourner malgré une peine de vingt ans d’assignation à résidence.

Bref, revenons à son oeuvre. Taxi, c’est un film qui traite de la société iranienne, une fresque sociale sur le peuple iranien. Pourquoi Taxi comme titre? Très simple, Jafar Panahi joue les taxis pour plusieurs types de personnages. Du personnage lambda au blessé accompagné de sa femme, le cinéaste nous promène durant 82 minutes à travers Teheran et ses quartiers. Un concept cinématographique très simpliste qui ne transcende pas, qui endort au fur et à mesure, mais l’important n’est pas là.

Cette société iranienne que dépeint Panahi ne marque pas, mais l’abnégation du cinéaste pousse au respect. Face au manque d’ouverture d’esprit des autorités iraniennes, l’homme n’en démord pas et parvient à monter ses films au caractère. Oui, respect Monsieur Panahi!

Fiche technique :

Réalisé par : Jafar Panahi
Date de sortie : –
Durée : 1h22min
Genre : aventure
Nationalité : iranien