Le Montreux Jazz Festival sous le signe des belettes

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marc_zen. (2014). Idée lumineuse par le collectif Cauboyz [jpg]. Retrieved from http://www.fubiz.net/wp-content/uploads/2014/04/capture_d___e__cran_2014-04-10_a___16.45.46-640x352.png

Bonsoir à tous!

Le titre a de quoi intriguer, n’est-il pas? C’est pourtant bien vrai, alors que je rentrais, éméchés, à ma maison, quelle ne fut pas ma surprise de croiser le chemin d’une belette, ce si gracieux animal. J’ai pris cela pour un signe mais ici s’arrête l’analogie avec le Montreux Jazz Festival 2014.

Donc le Jazz, j’y étais comme dirait l’autre et c’est vrai. Il faisait beau, enfin entendons-nous, il ne pleuvait pas. Une des charmantes chroniqueuses du « lebillet.ch » (pas moi, l’autre) avait quelques entrées pour le « Stravinski » et le « Lab » en cette soirée du 14 juillet. J’ai vu qu’il y avait de la soul et j’ai invité un de mes meilleurs amis à venir, c’était l’occasion de se revoir et de se réchauffer le cœur d’une de ses amitiés que l’on voit au cinéma, à la fois tendre et virile mais ma foi terriblement vrai.

Après avoir échangé quelques mots avec cette demoiselle, récupéré les bracelets et être entré dans le Stravinski, je l’ai perdue… J’ai envoyé quelques messages, silence radio. J’avais perdu avant d’avoir pu jouer.

J’avais mangé un « hot fondue » de toute manière.

Qu’en est-il du concert? Et bien, c’était mignon, on aurait pu passer un cd et cela aurait été pareil. Le chanteur a commencé a bouger sur la fin et ce fut la révélation. Il était vivant, il souriait, il parlait et il s’est même déplacé à l’aide de ses cannes. J’en suis resté là pour le « Strav ».

Mon chemin continua en direction du « Sunset » et on a bu un mojito que je dois dire excellent et gratuit, le barman étant un ami (cela a peut-être rendu le goût plus succulent). J’y ai croisé un vieil ami qui faisait sa vie comme il le pouvait et ma foi, pas si mal que ça, il était heureux.

Nous nous sommes décidés à voir le concert au « Lab », après une chanson nous sommes allés sur le balcon boire des bières et avons discutés de production musicale, outrés que nous étions. La discussion s’étendit le temps du live et nous repartîmes en quête de nourriture, la bière à l’eau faisant son effet sur notre organisme. Un petit « hot fondue » suivi d’une gaufre au chocolat (le cocktail des champions) et nous nous rendions nonchalamment à un stand pouvant nous abreuvoir d’une bière à 7.-.

Nous nous quittâmes sur le quai de la gare, chacun rejoignant son foyer, heureux et satisfait d’avoir vu l’autre. On aurait dit un vieux films des années 40, j’aurais été parfait dans le rôle d’Audrey Hepburn ou son mari.

Voilà ce qu’est un festival pour moi, un ami avec qui je vais passer du temps. Je m’en fiche pas mal des bières coupés à l’eau et hors de prix, de la mauvaise nourriture exorbitante ou encore d’un concert digne d’un vieux bar de la Nouvelle-Orléans où j’irais faire une partie de billard avant d’aller écouter du véritable Jazz.

C’est avant tout un moment à passer avec des amis, à écouter parfois de la bonne musique mais qu’importe, vous le faites en bonne compagnie. Et même si vous n’avez que la vôtre, vous êtes venus pour une bonne raison et profitez du moment.

Amusez-vous bien, joie et amour, je vous aime!

Ah oui, je suivrai un concert avec plus d’assiduité la prochaine fois et j’espère que ce sera celui de Beyoncé, de Sugababes ou encore de S Club 7 à la limite. Vous verrez enfin ce que c’est que d’écrire un article sans aucun recul critique.

Par Valentin Rufer