Partie pour devenir une rock star, Ricki Rendazzo (Meryl Streep) est conviée par son ex-mari à revenir au bercail. La raison ? Julie, leur fille, est en plein divorce. Un retour qui ne sera pas de tout repos…
Ricki and the Flash comblera les amateurs de musique. Entre reprises et shows survoltés, l’oeuvre de Jonathan Demme se présente comme une comédie dramatique simple et efficace. L’histoire ne soulève rien de nouveau, par contre, le charisme éternel de Meryl Streep bonifie un film aux allures plutôt simplistes. Parfaitement dans le personnage, l’Américaine se pavane – habillée à la manière d’une star du rock – et tente par tous les moyens de redonner un semblant de joie de vivre à sa chère fille déboussolée par ce divorce brutal.
Ricki and the Flash est au final une comédie dramatique, voire familiale, bien ficelée. Demme nous électrise par sa direction et son sens pointilleux de l’approche domestique. Coupable de plusieurs clichés, Ricki and the Flash présente un tableau familial plutôt cocasse. Entre une fille qui subit une séparation douloureuse, un fils qui est sur le point de se marier, un autre fils homosexuel, l’univers familial y est plutôt amusant, presque too much.
Sincère, drôle, mélodieux, les ingrédients ne manquent pas pour donner vie à une chaleureuse comédie, mais pas uniquement. Si les rires sont nombreux, on sent cette envie de plonger – sans trop s’y attarder – dans ce conflit familial. Des hauts et des bas, Ricki and the Flash s’apparente à une comédie sympathique, cachant une part électrisante et touchante. Meryl Streep y est pour quelque chose, tout comme la présence de Diablo Cody (Juno, Young Adult) à l’écriture.
Bande-annonce :
Fiche technique :
Réalisé par : Jonathan Demme
Date de sortie : 2 septembre 2015
Genre : Drame, Comédie
Nationalité : Américain
Durée : 1h42min
Scénario : Diablo Cody
Photographie : Declan Quinn
Casting :
Meryl Streep
Kevin Kline
Mamie Gummer
Sebastian Stan
Rick Springfield
Audra McDonald
Ben Platt
Charlotte Rae
