Ce soir, place à Young Magic pour un dimanche soir cotonneux et psychédélique.
Ce Young Magic boy, c’est Isaac, Australien exilé à New-York. Entouré de deux acolytes et d’un studio mobile, il a enregistré Melt chez Carpark Records, en 6 mois, à travers le monde: Berlin, Melbourne et New-York, entre autres.
De la réverb à souhait, une musique ambiante qui vacille entre chillwave et shoegaze au menu. Une pop d’un autre temps s’invite et dynamise la palette instrumentale relativement inoffensive déployée à travers ces onze pistes.
Le point fort de ce trio, c’est leur capacité à exploiter leurs talents sous plusieurs formes. Ils dessinent leurs pochettes, réalisent leurs vidéos, etc. et avec goût.
Le petit « moins » ? Une certaine naïveté et un manque apparent d’idées ressenti après l’écoute des premiers morceaux. Reste à savoir si l’album est venu trop tôt ou si cela représente simplement une incapacité innée à se concentrer.
je vous laisse avec Sparkly pour une douce nuit pleine de rêves étranges provoqués par l’étonnante composition visuelle de ce clip.