Propos recueillis et traduits de l’Anglais et de l’Italien par Raji Ben Gara.
Le Billet : Vous avez eu quelques difficultés techniques lors de la première track, cela ne vous a pas dérangé pour la suite ?
Sonic Jesus : Non, c’était juste un problème de pédale et de régulation du volume, mais rien de très grave pour la suite.
Qu’est-ce qui, selon vous, différencie votre premier album [Sonic Jesus EP] de votre dernier [Neither Vertue Nor Anger] ?
L’EP a été personnel, il n’y a pas eu tant à faire. On voulait expérimenter, tenter des trucs. Par contre, l’album a nécessité un gros travail et beaucoup de dévotion, même s’il reste super personnel aussi.
Dans une précédente interview, vous disiez que l’album avait été plutôt spontané : dès que quelque chose vous passait par la tête, vous la composiez et l’enregistriez, sans vous soucier d’une ligne directrice précise.
Et en Français ? (rires) Comme on le disait, l’EP a été super spontané et ne suivait pas de ligne à proprement parler. Et le second moins. On a eu beaucoup à faire dessus. Notre seule ligne à suivre, c’est les sonorités, le sound. Bien qu’il y ait des pistes qui donnent une sensation différente, le sound est le même, et c’est ce qu’on veut construire.
Certaines personnes vous définissent comme les successeurs des Velvet Underground…
Hmm… Ça doit être dans la simplicité des arrangements à la guitare, de la batterie. On peut les reconnaître un peu partout, vu que presque tout le monde les a déjà écoutés.
Mais Sonic Jesus a été très inspiré par les Black Angels.
Vous avez une tournée assez chargée en ce moment, comment ça se passe ?
Oui, c’est la deuxième fois qu’on passe par Paris, et on repassera sûrement. On a eu plusieurs grandes dates : Paris, Berlin, etc… La prochaine qu’on attend vraiment, qui sera importante pour nous, ce sera à Londres, à la Waiting Room, pour la release party de l’album [disponible sur Fuzz Club Records depuis le 16 avril].
On n’a pas de sentiment particulier, même si on est super contents jusqu’à présent. L’essentiel, de notre point de vue, c’est que les gens apprécient les concerts. Ici par exemple, il n’y avait pas trop de monde, mais l’intérêt et l’attention se ressentaient vraiment; bien qu’on n’ait pas trop compris le public parisien. Ce devait être leur distance par rapport à la scène et le silence qui régnait. Les gens n’étaient pas hot, ne participaient pas tellement.
C’est les Parisiens, je suppose (rires).
Et quelle serait votre date rêvée ?
-Austin !
-Non ! Glastonbury !
On espère vous y voir un jour alors !
Grazie !
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Merci à l’Espace B pour son accueil.