As Above, So Below (Catacombes)

Le spécialiste américain de l’horreur John Erick Dowdle présente son dernier opus en date, la première coopération entre Legendary et Universal.

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Catacombes, par John Erick Dowdle
En salles le 20 août

Le dernier film de Dowdle, Alive, était déjà distribué en 2010 par Universal Pictures. Mais ceci marque la première collaboration du studio avec Legendary Pictures, l’entreprise de production derrière les succès tels que les Batman de Christopher Nolan, la saga The Hangover, Inception et tant d’autres. L’accord entre Legendary et Warner Brothers expira plus tôt dans l’année, ce qui marque le début d’une nouvelle ère.

Immergeons-nous du coup dans les catacombes de Paris! As Above, So Below (Catacombes en français) vous plonge dans un univers me rappelant celui de l’écrivain Dan Brown. Avec un titre tiré d’une des phrases les plus répandues du mysticisme, l’œuvre est un mélange relativement probant de cultures et de mythes de toutes les époques et de plusieurs coins de la terre, parsemé de quelques vérités historiques qui donnent un semblant de crédibilité.

L’objet de l’intrigue? La pierre philosophale de Nicolas Flamel, l’alchimiste le plus connu de l’histoire. Nous suivons la jeune Scarlet (Perdita Weeks, The Invisible Woman, Prowl, Hamlet) dans sa quête de la pierre qui la mène de l’Iran à la France, dans les catacombes de Paris.

A priori, l’environnement paraît très bien choisi. Endroit de mort, de squelettes, de cryptes, d’histoires secrètes, de claustrophobie, mais aussi d’inondations, d’insectes et de rats, les catacombes offrent un puits inépuisable de possibilités pour un film d’horreur. Il est juste dommage que les éléments les plus effrayants de la séance n’aient pas grand chose à faire avec le scénario, relativement recherché pour le genre. Car en effet, les frissons tournent autour du passé et des souvenirs de chacun. Et c’est en plongeant au plus profond des catacombes que les souvenirs les plus douloureux et dérangeants de chacun ressortent.

C’est le genre de film pseudo-documentaire filmé en caméra subjective où le placement de l’objectif et son utilisation contribuent aux émotions fortes. Un peu lent à la détente, le film finit par soulever davantage de questions qu’il ne fournit de réponses. Il visite tout autant chaque cliché dans le genre et offre un film relativement décevant, quoique innovant.

D’un côté, on a vu bien pire dans le genre. Mais de l’autre côté, en dépit des efforts consentis dans les effets et la cinématographie, on s’attendait peut-être à quelque chose de nouveau, que ce soit en termes d’intrigue ou de dénouement.

Les acteurs sont encore très probants, quoique le personnage de Scarlet devient irritant à la longue, mais l’entier du film peine à décoller de par le fait que l’action met un temps considérable à se mettre en marche. Comme dans de nombreux films d’horreur, les basses et la musique font le 90% de l’effet.

En fin de compte, le film remplit sa mission. Rien de bien renversant à se mettre sous la dent, mais une bonne heure et demie passée avec des émotions fortes.

Noté : 2.5 / 5

Bande-Annonce

Casting

Perdita Weeks
Ben Feldman
Edwin Hodge

Détails

Date de sortie en Suisse: 20.08.2014
Réalisateur: John Erick Dowdle
Pays de production: Etats-Unis
Durée du film: 93 minutes
Genre: Horreur / Thriller

(Images droits réservés)