Agnes, chère Agnes
Cela fait maintenant quelques années que j’écoute tes chansons magnifiques, menées par ta voix envoutante. Plusieurs années aussi que tu es prévue sur le programme et puis finalement tu ne viens pas. Hier, tu étais de toute évidence l’étoile du LAB, à Montreux. Lorsque tu es entrée sur scène les autres filles n’ont pas pu jalouser ton élégante robe blanche, tant ta beauté innocente les a laissées bouche bée. Les garçons eux, étaient soudain pris d’un malaise à l’idée de ne plus penser à leur copine pendant plus d’une heure de concert. Dès que tu as ouvert ta fine bouche pour chanter une de tes mélodieuses compositions, un silence froid a envahi la salle et à ce moment là, dans ma tête, tu étais l’élue.
Agnes Obel, épouse moi?
Bon d’accord notre amour est impossible, tu pourrais être ma maman…. ah non !
C’est après une première partie assurée par l’islandais Ólafur Arnalds que la Danoise de 33 ans venait envouter le JAZZ Lab hier soir avec trois copines aux cordes (2 violoncelles et 1 alto) son délicat piano ainsi que sa sensuelle et douce voix. Une magnifique balade à travers son dernier album Aventine et quelques chansons de son disque succès Philarmonics. Une fin logique avec Riverside et The Curve interprétée d’ailleurs d’une manière bien plus punchy que sur l’album ce qui a fait mon grand bonheur.
Ce jazz commence tranquillement pour ma part en tout cas, mais ce soir c’est une autre histoire.